« Portrait d’André Wormser » 1878

Technique(s)
Huile sur toile

Dimensions:

68x37,5 cm

Signature:

Signé, situé et daté en haut à gauche «  Léon Comerre / Rome / 1878 »

Vendu

Léon Commerre est un peintre et sculpteur français né à Trélon dans le nord de la France le 10 octobre 1850. Léon commence des études artistiques vers l’âge de sept ans dans les écoles académiques de Lille.

À dix-sept ans, il obtient la médaille d’or de l’Académie de Lille. Il reçois par la suite une bourse du Département du Nord lui permettant de poursuivre ses études à Paris. En 1868, il entre dans l’atelier d’Alexandre Cabanel et sera influencé par sa touche orientaliste. Il est admis à l’Ecole des Beaux-Arts, où il obtient la « grande médaille d’émulation » entre autres récompenses, décernée par le ministre des Beaux-Arts.

En 1871, il participe au Salon et y expose son portrait « l’Italienne ». Il récidive avec le « Portrait de M. Darcq » en 1874 et, en 1875, son tableau « Cassandre » lui vaut une médaille de 3e classe.

Plusieurs fois admis en loge pour le concours du Grand Prix de Rome, il remporte en 1872 le « deuxième second Grand Prix » et en 1874, « le premier second Grand Prix ». En 1875, il décroche le Grand Prix de Rome de peinture d’Histoire, dont le sujet est « l’Ange annonçant aux bergers la naissance du Christ ».

Après un bref voyage d’études en Belgique et en Hollande, Léon Comerre se rend en Italie. Il séjourne à la Villa Médicis de janvier 1876 à décembre 1879. Ses principaux envois comme pensionnaire de Rome furent « Jézabel dévorée par les chiens et Junon » (1878) et « Le lion amoureux » (1879).

Léon Comerre a également séjourné à Londres et exposé à l’Académie Royale, à la Société Royale des peintres portraitistes et à l’lnstitut des Beaux-Arts de Glasgow.

André Wormser (1851-1926) est un grand compositeur de musique, il fut l’élève d’Antoine Marmontel et de François Bazin au Conservatoire de Paris.

En 1872, il obtient le premier prix de piano du Conservatoire de Paris et est lauréat du Prix de Rome en 1875 pour sa cantate « Clytemnestre ». Il est pensionnaire à la Villa Médicis en même temps que les peintres Albert Besnard et Léon Comerre qui firent tous deux son portrait en 1877, Musée Carnavalet, Paris ; et 1878, notre portrait.