Emanuel Vardi est né en 1915 à Jérusalem, il est mort en 2011 à Waschington D.C.. C’est un artiste peintre et altiste israëlo-américain qui est considéré comme l’un des plus grand musicien de son siècle.
À l’âge de quinze ans, il intègre la prestigieuse Juilliard School de New York après avoir été formé à la Walden School. La carrière artistique d’Emanuel Vardi se développe en parallèle à sa carrière musicale à la renommée internationale. À quatorze ans, encore étudiant à la Walden School, il gagne le premier prix de sculpture au Macy’s Children’s Art Show. Il étudie par la suite le dessin avec Morris Kantor à la Ligue des Étudiants en Art pendant deux ans. Kantor fut le professeur de nombreux artistes américains devenus célèbres depuis, dont Robert Rauschenberg ou Knox Martin. En 1950, il intègre pendant deux ans l’Académie des Beaux-arts de Florence en Italie. Il est formé par Giovanni Colachicci, réputé pour ses paysages à fort sentiment d’immersion dans la nature et pour ses portraits. Colachicci est un des fondateurs des revues « Rivista di Firenze » en 1924 avec Giorgio de Chirico et Alberto Savinio. Vardi eut également comme professeur Primo Conti, artiste de l’avant-garde futuriste et grand portraitiste. Cet enseignement précieux lui ouvrit la porte du « Réalisme Magique » de la peinture « Métaphysique » et de toutes les avant-gardes. Notre tableau fut très probablement peint lors de son séjour en Italie entre 1950 et 1952. On retrouve de manière récurente dans l’oeuvre du peintre, la représentation de buildings new-yorkais à l’arrière plan de ses compositions.
Toujours en Italie, Emanuel Vardi remporte le premier prix du Rapallo International Art Competition grâce à une représentation cubiste d’un violon : « Composition musicale ». Cette oeuvre est présentée lors de l’exposition réalisée en 1952 à Bordeghera : « La première exposition des peintres américains en Europe » s’inscrivant dans un idéal de fraternité suite au plan Marshall. Ce tableau est depuis conservé au Centre d’Art Contemporain de Bordeghera en Italie.
En 1956, sa peinture « White on White, Composition No.3 » est exposée lors d’un événement au New York’s City Center et le tableau est élu meilleur œuvre de l’exposition par le New York Times. Vardi expose régulièrement à New York et dans tous les Etats-Unis au sein de prestigieuses galeries. Il jouit d’un très vif succès.
Dans les années 1970, Emanuel Vardi se concentre sur des peintures de musiciens, flutistes ou violonistes. Son style post-cubiste des années 1950 évolue vers des compositions plus lyriques et fragmentées. Ses œuvres sont très recherchées par les musiciens, amateurs de musique et collectionneurs privés dans le monde entier. Il est également commissionné pour peindre une huile sur toile de grand format d’un violoniste pour la bibliothèque de la Brigham Young University en Utah. Vardi fut exposé durant toute sa carrière et est toujours représenté chez James Ratliff Gallery en Arizona, à la Milan Gallery à Fort Worth, à Trees of the Field Gallery à Southlake, et à Artplace Gallery, Texas.