Jules DUPRÉ (1811-1889)

Jules Dupré né à Nantes, le 5 avril 1811 et mort à L’Isle-Adam, le 6 octobre 1889, est un peintre paysagiste français apparenté à l’Ecole de Barbizon, bien qu’il n’y peint qu’épisodiquement. Ses relations fraternelles, romantiques, avec Théodore Rousseau , souvent orageuses, quasi exclusives à certaines périodes ont suscité bien des commentaires. L’influence réciproque des deux hommes constitue sans doute une des clefs de leurs œuvres, de l’évolution et la compréhension du paysage français.

 

 

Vincent van Gogh et Jules Dupré

Bien qu’ils ne se soient probablement jamais rencontrés lors des séjours parisiens de Vincent van Gogh, ce dernier manifesta toute sa vie une profonde admiration, voisine de la vénération, pour l’œuvre de son aîné. Une soixantaine de mentions est identifiable, sur une durée de quinze ans, dans la correspondance de van Gogh, le plus souvent adressée à son frère Théo. Ces lettres contiennent des descriptions fièvreuses d’œuvres de Dupré qu’il a pu voir. Pour lui, Dupré incarne l’âme du Romantisme à la française, et il ne cesse d’associer son nom à celui de Victor Hugo. Parlant du roman Quatre-vingt-treize qu’il vient de lire, il écrit: « Cela est peint, je veux dire : écrit comme Descamps ou Jules Dupré ont peint ». Il porte sur l’œuvre de Dupré un regard d’une stupéfiante acuité, il commente et analyse l’esthétisme de Dupré comme si seul un peintre

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