Pourquoi continuer à peindre à l’huile, dehors, en 2020 ? Continuer à attraper des nuages fuyants, continuer à regarder tomber le jour, à Palerme, à Marrakech ou à Paris ? Un programme d’un autre temps, à l’ère des écrans et de la multi-activité de la vie urbaine dans laquelle a grandi Indar Drancourt. Né en 1989 d’un père français et d’une mère marocaine, tous deux architectes et peintres, il développe son sens artistique dans leur atelier avant d’intégrer l’école d’architecture de Paris-Belleville. Indar Drancourt s’est initié à la peinture lors de ses multiples voyages d’études sur le pourtour méditerranéen sous le double regard exigeant et bienveillant du peintre Jean-Baptiste Sécheret et de l’architecte Simon Vignaud. L’artiste apprend alors à regarder ces paysages mille fois vues pour essayer de saisir cette lumière qui, dans un équilibre volatil, transforme chaque chose en une beauté infinie.